samedi 25 juin 2011

COBRA avec Stallone (1986) l'âge d'or de la Cannon !

COBRA
George Pan Cosmatos
Etats Unis
1986
musique de Sylvester Levay
Chanson «  Feel the heat » par Jean Beauvoir
Avec Sylvester Stallone, Brigitte Nielsen


Synopsis :
Un tueur fou fait un carnage dans un supermarché américain.
Le seul policier disponible et compétent appelé in extremis réussit à le mettre hors d’état de nuire.
Ses méthodes expéditives et pour le moins discutables sont sa marque de fabrique !
Bientôt d’autres exactions plus barbares les unes que les autres vont faire régner la terreur sur la ville.
Marion Cobretti dit « Cobra » va devoir faire le ménage dans tout ça !
Et il doit également protéger un top model, Ingrid, menacée de mort après avoir été témoin visuel d’une agression de la « caste » prônant le « monde nouveau », secte d’illuminés pour qui le meurtre et la violence sont point d’orgue et la base de la société décadente et pervertie…
Un combat contre la montre est dès lors entamé !
Quelle en sera l’issue ?
Et surtout les moyens employés seront-ils les bons pour endiguer ces carnages à répétition ?

CQJEP
Faut ramener le film dans son contexte pour le savourer pleinement !
On est en plein dans les années 80, en plein dans les productions « Cannon » qui firent l’apanage et les beaux jours d’un certain cinéma ancré dans son époque !
Scénario basique, courses poursuites très bien réalisées, tension palpable, rapidité d’exécution matinée d’un savoir faire certain, au final du pur « entertainment » made in USA.
Stallone crève l’écran, il était dans sa période où rien ne pouvait l’arrêter, star mondial conscient du potentiel qu’il pouvait apporter à un tel métrage et il passe le cap brillamment et avec une ardeur déconcertante !
Les seconds rôles sont « à fond dedans », aucune fioriture !
Même Nielsen est convaincante et les « méchants » ont des trognes parfaitement appropriées, on ne s’ennuie jamais pour ainsi dire, tant l’histoire captive !
Niveau mise en scène, Cosmatos prouve une fois de preuve son professionnalisme et son efficacité dans la réalisation !
Les plans s’enchainent, parfaitement synchros au niveau timing et les scènes nocturnes nombreuses arrivent à capter parfaitement l’ambiance de la faune vivant la nuit, dépravée au plus haut point et n’hésitant jamais à utiliser la violence, chose que Cobra doit endiguer coûte que coûte !
Bien sur il y a le côté américain un peu nunuche, à savoir le flic tombe amoureux de la fille qu’il doit protéger, ce qui était prévisible !  mais Cosmatos prend l’option de ne pas trop s’étaler là-dessus et privilégie avant tout l’action, la tension et l’efficacité !
Pour conclure, disons que « Cobra » est très bien foutu, parfaitement rôdé et fait figure de témoignage de ce qui se faisait de mieux en terme d’actioner movie dans les années 80 …
Maintenant qu’il existe même en blu ray, « Cobra » est un must have !

Je lui mets même un petit 9 sur 10 car j’ai passé un très bon moment en le visionnant et que cela m’a rappelé plein de choses de cette époque glorieuse et si nostalgique, que j’ai eu l’immense privilège de connaitre (et je sais que pour les gens de ma génération, c’est pareil !)

Dédicace à Bruno, Daniel, Guillaume « Gama », Fab Movie et Vincent « Cannon » Lecrocq !




samedi 18 juin 2011

EDEN LAKE de James Watkins, 2008

EDEN LAKE





de James Watkins
2008

Un jeune couple part faire un bivouac le long d’un lac…
Rapidement ils vont être ennuyés par des délinquants puis ça va partir en live !

Bon survival movie, « Eden Lake » se démarque de ses prédécesseurs par un sens aigu du réalisme et par le fait que les agresseurs soient des mineurs, ados sans repères mais capables des pires atrocités…
Malgré quelques problèmes de timing et des passages pas très crédibles (une nuit s’écoule avant la torture du mari dans les bois sans que sa femme prévienne les secours, pourtant pourvue d’un bluetooth, et attende patiemment le lendemain matin pour s’en servir ; le couple réussit à se mettre à la surface de l’eau sous la cabane, alors que les ados sont à 5 mètres !), le film aurait gagné à se dérouler en temps réel !
Ceci dit si l’on passe outre, « Eden Lake » reste honnête dans son traitement et remplit très bien son contrat, niveau gore ça y va sec !
Le montage nerveux et les antagonistes teigneux et déboussolés confèrent indéniablement à accentuer le malaise provoqué chez le spectateur, amplifié par pléthore de scènes « chocs » et inopinées et par un final renversant, parfaitement à la hauteur de ce que l’on était en droit d’attendre, encaissant un pallier supplémentaire dans la brutalité, foudroyant l’angoisse tel le venin d’un cobra surgissant pour annihiler sa proie !
Autant dire que le métrage est dru, sans temps morts et réellement bien fichu, les acteurs sont étonnamment bons et le climat de tension opère à 100 %, transcendé par la méchanceté inhérente à l’adolescence, de surcroît déchainée et n’hésitant pas à torturer, agresser, incendier, équarrir et humilier ses victimes !
Les paysages forestiers sont excellemment bien exploités, notamment lors de plans nocturnes et le village avoisinant rempli de gens patibulaires et même dégénérés, rebuts alcooliques de cette « middle class », reste proche du putride, caricaturant le milieu des « bouseux », un peu à la manière d’un « Colline a des yeux » version Aja ou d’un « Texas Chainsaw Massacre » premier du nom, auquel « Eden Lake » fait parfois songer car les gens du village ne sont pour la plupart que des tarés ayant enfanté des progénitures qui ne valent guère mieux qu’elles !
La comédienne principale, gracile, sublime et angélique va, dès lors, se métamorphoser en véritable « machine de guerre », « engin à tuer » sanguinaire et inconsolable, empli de rage et de la plus grande détermination pour accomplir sa vengeance et assouvir ses pulsions frénétiques poussées à l’extrême via des carnages sanguinolents du plus bel effet, agrémentés de bruit et de fureur, dans un climat délétère où barbarie et intempestivité ne feront qu’un !
Ajoutons des moments de pure flippe, très bien accordés au récit, des cadrages audacieux avec notamment des vues aériennes, des gimmicks (la gamelle des chiens Bonnie et Clyde, le panneau « Welcome to Eden Lake » tagué à l’arrière) et une perversité sidérante pour un métrage non undergound et sensé être « grand public », bref, vous obtenez une petite bombe ! Un des meilleurs films de sa catégorie, qui vous laissera pantois, presque en larmes tant son émotivité et son potentiel traumatisant sont énormes, une grande réussite à  visionner impérativement !
9/10

lundi 13 juin 2011

La Vierge de Nuremberg de Antonio Margheriti -1963 - (critique de Nelly)

« La Vierge de Nuremberg » (1963) d'Antonio Margheriti avec Rossana Podesta (Mary Hunter), George Rivière (Max Hunter), Christopher Lee (Erich)

Le métrage s'inscrit dans la tradition du thriller gothique, dans la lignée de « Danse macabre » mais,contrairement à ce dernier fortement marqué par l'esprit du XIX, « La Vierge de Nuremberg », s'insère dans un cadre contemporain, d'autant que Margheriti a choisi, cette fois-ci, la couleur. Même si le métrage a un peu perdu la poésie de « Danse macabre », de nombreux éléments faisant le charme du gothique cinématographique sont au rendez-vous: une poignée de porte qui tourne et qui grince, un pan boisé de porte qui cède, une nuit d'orage et de pleine lune, passages secrets, arpèges menaçants...D'ailleurs, le maniement de ces derniers est particulièrement réussi et mis habilement au service d'un tempo à suspense. Ainsi, lorsque Mary émerge du sédatif qu'on lui a administré après qu'elle s'est évanouie, son époux devient suspect à nos yeux à force de chercher a priori à lui cacher une vérité que l'on pressent terrifiante. Lorsqu'il est sur le point de lui donner un autre sédatif et la prend dans ses bras, on voit qu'il tourne la tête et se dirige vers la porte: pile à ce moment-là, les arpèges crispés cessbrusquement et cèdent la place à une musique beaucoup plus tendre et glamour digne de celle des Hitchcocks baignés par une intrigue amoureuse, même si venimeuse. Quelques effets de gros plans subitement axés sur des crânes dans un vertige frissonnant – point de vue du personnage qui les voit – font mouche, notamment la première fois où Mary pénètre dans la salle de torture et voit un crâne humain dans une cage. Cet effet de gros plan vertigineux est d'ailleurs même employé lorsque Mary croit voir des choses qui en réalité sont inoffensives, augmentant ainsi notre capacité à sursauter au moindre indice qui pourrait nous mener sur la piste du justicier.

Le suspense est très bien ménagé, de nombreux événements inquiétants se succèdent et la confortent dans ses soupçons. Au premier plan, tout le personnel de maison est inquiétant, à commencer par la vieille domestique Martha au regard perçant et sombre, quasi animal, prédateur, dont les déclarations grouillent d'obscurs sous-entendus. Ainsi, lorsque celle-ci lui recommande de rester cloîtrée dans sa chambre - d'autant plus que son époux est absent -, ce conseil plonge Mary dans une panique quasi hystérique, la conduisant à s'enchaîner mentalement une tonne de questions: pourquoi rester absolument enfermée, qu'y-a-t-il dans cette obscure crypte? Mon époux n'est-il pas mêlé à ces disparitions étranges? L'intriguant gardien de musée au visage balafré, ent Erich, n'est pas en reste: la façon dont Max le présente à son épouse est propice au développement d'une atmosphère anxiogène (gros plans sur son visage à la fois impassible et dangereusement amical, voire terrifiant). De plus, il semble toujours présent suite aux apparitions du fameux justicier. En ce sens, la scène où Mary se dissimule dans la crypte accroupie dans l'obscurité, cachée par un cercueil, est particulièrement réussie; elle conduit à l'apparition ombrageuse du justicier qui, après avoir menacé Mary et s'être battu avec elle, s'enfuit, laissant tomber derrière lui une torche qu'il s'empresse de ramasser tout en épiant le moindre signe de vie dans la crypte. Son visage, à moitié éclairé dans l'obscurité, est terrifiant, tout autant que sa démarche, suspicieuse. Le personnage qui se révèle être un agent du FBI est énigmatique d'emblée lorsque le spectateur le perçoit depuis le manoir en train d'errer dans une partie du grand jardin de la demeure. Son air malicieux et en même temps trop amical attire rapidement les soupçons: drôle d'idée de vouloir absolument inspecter tous les grands manoirs du coin pour des recherches ! Progressivement, les indices s'accumulent et égarent tout autant. L'absence du mari est rapidement suspecte, encore plus lorsque Mary le voit, ainsi qu'Erich, en train de déplacer le corps d'une femme pour l'amener dans la crypte. De plus, le fait qu'il a la main blessée après la scène où le justicier avait tenté de transpercer la porte boisée et qu'elle lui avait blessé la main – qui dépassait de la grosse entaille qu'il avait faite dans la porte - à coup de couteau, semble confirmer que Max est le justicier. Mais cette hypothèse ne peut être que rejetée lorsque, dans la crypte, après le passage de justicier, Max se retrouve à terre, inerte. Au vu du discours rassurant qu'il tient à sa femme par la suite et de la petite conversation à mots couverts entre Martha et lui à propos d'une autre victime du justicier, le spectateur en vient à penser que Max n'est pas si pervers qu'on le pense mais, qu'en revanche, il protège le justicier pour une raison qui nous est encore obscure.

L'angoisse est de plus en plus perceptible, surtout à partir de la scène où Mary court dans le grand jardin: on se croirait dans une version gothique de la scène de Blanche-Neige où la peur de Blanche-Neige finit par se projeter sur les branchages, qui en deviennent mouvants, menaçants, comme s'ils observaient sournoisement le personnage en train de se perdre. La caméra se plaît à alterner les plans et à se concentrer sur le visage crispé de Mary, elle nous la montre de face, comme si l'on devait porter tout le fardeau encombrant de sa frayeur. En ce sens, il semble évident que Margheriti a recours à un sadisme appuyé qui fait froid dans le dos. L'usage de l'instrument de torture dit « Vierge de Nuremberg », cercueil de fer dont l'intérieur du couvercle comprend ici deux pointes pour mieux percer les yeux, en est l'exemplification même, alors que le supplice du rat est administré sadiquement à la jeune femme, après que le justicier a insisté sur le fait que cet ancien supplice avait injustement été interdit car jugé trop barbare à l'époque. Le spectateur voit de plein fouet le rat en train de manger littéralement le visage de la jeune femme en s'amusant à pénétrer dans l'orifice des narines. Paradoxalement, la force de cette scène ne réside pas dans un recours excessif à des trucages sanglants. La scène est portée par une mise en scène cruelle, serrée et inventive, la vision de la cage n'étant que ponctuelle et laissant en partie place, simultanément, à la frénésie de mouvements de Mary, qui tente de sauver la jeune femme, du moins de la débarrasser du rat alors que, à terre, la jeune femme crie puis gémit pour bientôt voir son souffle coupé. Evoquons une autre scène où, manifestement, Margheriti s'amuse à insister sur la peur des personnages, figés dans des situations visiblement insolubles mais dont on attend toujours une résolution acrobatique: la mise en place du piège ingénieusement tissé par le justicier dans la crypte pour faire périr Max est, par certains points, digne des gialli des années 70, avec ces plans serrés sur la main gantée de noir du justicier en train de tourner une manivelle conduisant à inonder la crypte dans un crépuscule qui devient inquiétant. Margheriti se plaît alors à alterner les plans montrant Max pris au piège et cherchant une issue dans tous les coins et recoins du mur et l'errance de plus en plus déstabilisante de Mary, qui cherche – comme elle l'avait convenu avec son époux – à quitter la demeure et à se réfugier à l'hôtel près de l'aéroport. Plus Max cherche à se « creuser » une issue, plus Mary et la bonne Trudy épuisent les possibles issues du manoir, rencontrant au passage la cadavre de Martha, dont le corps inerte nous est dévoilé dans une blancheur macabre avec des yeux larmoyants de sang, renvoyant ainsi astucieusement aux yeux cloutés de la jeune femme dans la « Vierge de Nuremberg ». La pureté et le sang: assurément deux des credo de Margheriti dans sa manière de nous aveugler de frissons.





Les vingt dernières minutes du film précipitent les événements dans un final plutôt baroque: tout d'abord la délivrance tant attendue de Max, - dont le spectateur doute jusqu'au bout – qui, après une tentative aventureuse de plongée, perce une sortie qui donne sur l'extérieur, la mort de Trudy, perçue subitement à terre dans la salle de torture dans son habit noir. Là encore, la caméra adopte le point de vue crispé de Mary en nous montrant tout d'abord au premier plan les jambes de la bonne dans une lumière éblouissante, puis elle progresse en nous révélant un visage livide sans vie. Margheriti emploie un peu le même procédé – ces déplacements habiles de caméra figés dans leur mouvance - en nous faisant valser, dans la salle de torture, entre des visions de la statue du justicier à terre et des visions du vrai justicier, que l'on perçoit de dos lorsqu'il se bat avec Mary et finit par l'enfermer dans la Vierge. Coup de théâtre – même si un peu prévisible-, Max accourt pour sauver sa femme des griffes du justicier, qui s'avère être son père. Enfin, notons que la révélation de l'origine diabolique des sévices causés par le justicier, perpétrés à l'époque hitlérienne, semble employer des images d'archive car en noir et blanc, ce qui contraste d'autant plus avec la vision du père en contre-plongée prêt à tuer, sorte de cadavre ancestral vivant tortionnaire. De plus, autre revirement avec cet Erich subitement en larmes lorsqu'il apprend que son maître est pris par l'incendie et manque de périr d'une seconde à l'autre. La toute fin montrant Mary dans les bras de son mari sur un fond musical de nouveau hitchcockien est plus sereine et contraste avec la fulgurance des scènes qui ont précédé, confirmant que cette « Vierge de Nuremberg » est un film plutôt expérimental dont les grandes forces sont les effets de contraste – avec leurs alternances de tempo – et la gestion à la fois sadique et pudique de l'horrifique, incluse dans une atmosphère hypnotique assaisonnée d'une grosse pincée d'esthétisme et une pointe de glamour où le doute est roi. Véritable illusionniste, Margheriti tisse de multiples toiles qui intriguent par leur foisonnement et leur finesse. Au spectateur de bien s'y agripper.

samedi 4 juin 2011

AYLA de Su Turhan, 2009

 

AYLA

Allemagne

2009

85 min

Téléfilm dramatique de Su Turhan

avec Pegah Ferydoni, Mehdi Moinzadeh, Saskia Vester, Timur Isik, Türkiz Talay, Sesede Terziyan, Baris Sezer, Yavuz Asanatucu, Mehtap Yurtseven, Ercan Karacayli, Benedikt Hösl, Thomas Honsberg

Musique : Ali N Askin

Synopsis :

Ayla, 25 ans, une jeune allemande d'origine turque, mène une vie bien réglée : en journée elle travaille dans un jardin d'enfants et, le soir, pour arrondir ses fins de mois, elle tient le vestiaire dans un club très chic de Munich. Elle refuse régulièrement et obstinément les demandes en mariage qui lui arrivent de Turquie. Un jour, elle rencontre Ayhan, un photographe très craquant, lui aussi d'origine turque. Le coup de foudre est réciproque. Sauf qu'Ayla ignore que son amoureux n'est autre que le frère de Hatice, une jeune mère turque en détresse qu'Ayla voudrait justement protéger des siens.

Mon avis :

Vu hier soir sur Arte, ce téléfilm allemand est très intéressant et transcrit bien le malaise du à la religion et les barrières instaurées par les traditions.

Les interprètes sont convaincants malgré quelques faiblesses au niveau de la crédibilité et des raccourcis scénaristiques assez durs à faire gober…

Pour le reste, c’est une peinture assez dure de l’Islamisme, mais malheureusement réelle !

Et ça fait froid dans le dos par exemple, lorsque la vie de la personne est en jeu pour une transgression des codes de la foi ou une tenue vestimentaire hors conventions…

L’actrice principale joue à merveille et impose le respect de par sa modernité, et son aura percutant et gracile, il y a même des scènes de nudité explicites et très érotiques, plutôt rare pour une comédienne venue d’Iran !

C’est cette singularité qui fait le charme de ce téléfilm, correctement réalisé, et son approche à vouloir briser les codes établis par le bien pensant traditionnel et récurrent dans l’Islam…

Ajouter une intrigue dramatique et ethnique greffée à ce conflit familial est une bonne idée…

La ville de Munich est parfaitement restituée, notamment lors de plans nocturnes et de passages du tramway, un régal de découvrir cette métropole, peu souvent mise en exergue dans les œuvres cinéphiliques et qui a un fort potentiel niveau décors et géographie.

L’issue reste honorable et le tout transparaît la finesse, l’émotion et la finesse émotive…

Dénué de toute violence mais quand même assez cru, « Ayla » apporte un témoignage radical dans son approche et va frontalement au fond du problème, exposant et surexposant les points de vues de chaque protagoniste et faisant émerger un aspect glauque mais parfaitement implanté dans la société…

Comme toujours Arte nous propose des TV films intéressants, témoignages de « tranches de vie », réalistes et presque poétiques en même temps…

A voir !

8/10