dimanche 9 avril 2017

Le monde ne suffit pas de Michael Apted, 1999

LE MONDE NE SUFFIT PAS
de Michael Apted
1999
Grande-Bretagne/Etats-Unis
avec Pierce Brosnan, Sophie Marceau, Robert Carlyle, Denise Richards, Samantha Bond, Robbie Coltrane, Judi Dench, John Cleese
Espionnage/action
128 minutes
Collection James Bond
aka The world is not enough
Chanson du générique par Garbage
Budget : 135 000 000 dollars
Recettes mondiales : 361 704 575 dollars
Synopsis :
Bilbao, après une entrevue pour un contrat qui tourne mal, Bond parvient à s’échapper ; arrivé en Angleterre, il pourchasse sur la Tamise une mystérieuse femme brune qui décède sur une montgolfière ; Robert King, un riche magnat du pétrole est tué, Bond se rend à ses obsèques en Ecosse et fait connaissance de sa fille, Electra…
Bond pense qu’un traitre s’est infiltré dans le réseau de King et doit assurer la protection d’Electra, cible potentielle…
Electra fait visiter à Bond un chantier en construction en Azerbaijan où doivent être installés des pipe lines sur plusieurs dizaines de kilomètres…
Victor Zokas, dit “Renard », semble être le meurtrier de Robert King, avec l’aide de ses sbires, il kidnappe Miss Moneypenny…
Bond fait la rencontre de Christmas Jones, une doctoresse en nucléaire, qui s’y connaît en désamorçage de bombes…
Electra séduit Bond et ils couchent ensemble, mais en fait Electra mène un double jeu et Bond comprend vite qu’elle fut en liaison avec Zokas (elle se trahit avec un aphorisme qu’ils emploient tous les deux !)…
Bond a une double mission : sauver Miss Moneypenny et mettre hors d’état de nuire Zokas ; pour ce faire, il peut compter sur l’appui de Christmas…
C’est alors que Zokas détourne un sous-marin nucléaire !
Mon avis :
Avec un démarrage à fond les gamelles (il a fallu pas moins de sept semaines de tournage et trente-cinq bateaux utilisés pour la scène du prologue !), « Le monde ne suffit pas » est, dans les récents James Bond, un des meilleurs !
Sophie Marceau, dans son double jeu, est convaincante et se fait voler la vedette au niveau sex-appeal par la canonique Denise Richards, vue dans « Starship Troopers » et « Sex crimes », Brosnan n’a que l’embarras du choix pour ses James Bond girls et l’acteur nous gratifie une nouvelle fois de ses prouesses physiques et athlétiques (avec même une scène d’apnée anthologique !)…
« Le monde ne suffit pas » est fabuleux niveau action, ça n’arrête pas, à ski, en bateau, en sous-marin, en BMW, dans le tunnel d’un pipeline, tout est exploré et exploité pour des péripéties rocambolesques qui font mouche et une réalisation magnifique de Michael Apted qui connaît parfaitement son job et le fait excellemment !
Robert Carlyle, immense acteur vu, entre autres, dans « Trainspotting » , est ici le méchant, crâne rasé avec une balle logée dans la tête, qui ne lui fait ressentir aucune douleur, il se révèle particulièrement sadique et antipathique et offre un rebondissement de taille avec Electra, preuve que le scénario est travaillé et qu’il évite les clichés, un bon point !
Les paysages sont, une nouvelle fois, fabuleux, et la scène de l’avalanche est très impressionnante, tout comme les séquences dans le sous-marin où tout semble anéanti pour l’espoir de s’en sortir mais c’est sans compter sur James Bond qui trouve toujours une solution…
La trouvaille de la chaise de torture est intéressante et amplifie le côté pervers du personnage incarné par Sophie Marceau ; l’idée du syndrome de Stockholm donne à Electra une raison et une justification à sa façon de se comporter dans le film, c’est un atout scénaristique très bien amené qui trouve plein argument dans sa mini histoire d’amour avec James Bond…
Encore une fois, le début vrombissant à 300 à l’heure bluffe le spectateur et le côté jusqu’au- boutiste avec un Pierce Brosnan déchainé et fonçant comme un guépard sur sa proie, a de quoi forcer le respect (les cascades de folie appuient l’action et c’est un régal !)…
« Le monde ne suffit pas » est un James Bond essentiel dans la saga, le titre faisant référence à une citation entendue dans « Au service secret de sa majesté », il fait figure d’un des segments de la saga le plus réussi et reste encore, à ce jour, une référence…
A visionner absolument !

Note : 9/10




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