dimanche 23 avril 2017

Les diamants sont éternels de Guy Hamilton, 1971

LES DIAMANTS SONT ETERNELS
De Guy Hamilton
1971
Grande Bretagne
Avec Sean Connery, Jill St John, Lana Wood, Charles Gray, Bruce Glover
Espionnage/action
120 minutes
Collection James Bond
Chanson du générique interprétée par Shirley Bassey
Aka Diamonds are forever
Budget : 7 200 000 dollars
Synopsis :
Japon, début des années soixante-dix…
James Bond combat des assaillants avec pour seul but de retrouver la trace de Blofeld, le chef présumé du SPECTRE, qu’il avait quitté à la fin de « Au service secret de sa majesté », que tous croyaient morts mais qui s’avère être toujours en vie…
Bond doit retrouver des diamants que Blofeld convoite car ce dernier peut s’en servir comme matières premières pour concevoir un rayon laser surpuissant qui pourrait détruire la ville de Washington, Blofeld ayant, au préalable, détourné un satellite dans l’espace…
Las Vegas, Bond séduit la belle Tiffany Case lors d’une partie au casino, mais c’est, Plenty O’ Toole, une jeune femme au décolleté avantageux qui va le piéger, elle l’allume et l’emmène dans une chambre de l’hôtel du casino où l’attendent des hommes armés…
Bond s’en sort une nouvelle fois et parvient à remonter ses pistes pour en déduire que Blofeld a élu domicile au dernier étage d’une tour de Las Vegas qui appartient au responsable des casinos… Bond escalade la tour en passant par l’ascenseur !
Il est capturé et Tiffany Case, allié de Blofeld au début, l’aide en lui fournissant la cassette audio qui doit servir à Blofeld pour détourner le satellite…
Envoyés sur une plate-forme en pleine mer, Bond et Tiffany ont peu de temps pour empêcher la catastrophe…
Mon avis :
Suite directe de son prédécesseur tourné deux ans plus tôt (« Au service secret de sa majesté » en 1969) puisqu’on retrouve de nouveau sous les traits du « méchant » Blofeld, ennemi juré de James Bond, « Les diamants sont éternels » est un segment très important de la saga qui figure comme clef de voûte de toute la série, avec un Sean Connery en très grande forme, le film multiplie les scènes d’action et de bagarre et bénéficie d’une recherche dans les effets spéciaux, certes kitsch, mais qui culminent dans la dernière demie heure…
Les personnages féminins ne sont pas du tout potiches et donnent du relief à l’intrigue, prenant partie intégrante dans la continuité de l’histoire (le passage de la station-service, les combats acrobatiques avec les deux donzelles sbires de Blofeld, le décolleté affriolant de Plenty, piège libidineux pour Bond), ça n’arrête pas une minute et ce, pour le plus grand bonheur du spectateur !
L’enjeu avec le satellite dans l’espace sera repris dans « Moonraker » et les scénaristes nous ont pondu une histoire délirante qui n’a pour seul prétexte que celui de divertir…
Le début se fait à fond les bananes et l’astuce du réalisateur fait que nous ne voyons pas le visage de James Bond même si on se doute instantanément qu’il s’agit de lui !
Les bagarres sont inhabituellement très violentes et bien réglées, la chorégraphie des bourre pifs est efficace, surtout lors de la séquence sur le bateau et lors de la rixe anthologique dans l’ascenseur (modèle de timing qui prouve vraiment la qualité de la série des James Bond, qui n’a rien à envier aux films dits « traditionnels »)…
Bref, ça déménage et cette fois, Bond a bien pris ses marques via Sean Connery, son charme et la classe qu’il dégage en font l’incarnation absolue de 007…
Connery cèdera sa place à Roger Moore pour l’opus suivant « Vivre et laisser mourir » mais lui donne déjà un sacré pédigrée avec une gageure certaine qu’il aura pour endosser le personnage de l’agent secret…
Quoiqu’il en soit « Les diamants sont éternels » est un monument et figure dans le peloton de tête des meilleurs films de la saga !
Immanquable !
Note : 9.5/10






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