dimanche 23 avril 2017

Tuer n'est pas jouer de John Glen, 1987

TUER N’EST PAS JOUER
De John Glen
1987
Grande Bretagne
Avec Timothy Dalton, Maryam d’Abo, Joe Don Baker, Jeroen Krabbé, Desmond Llewelyn, Art Malik
Espionnage/action
131 minutes
Collection James Bond
Chanson du générique interprétée par A-Ha
Aka The living daylights
Budget :  40 000 000 dollars
Recettes mondiales : 191 185 897 dollars
Synopsis :
Gibraltar, fin des années quatre vingts…
En mission à bord d’un avion militaire, Bond et deux autres agents du MI6 sautent en parachute pour une mission test, les deux autres agents sont tués mais Bond parvient à s’en sortir in extremis…
Bratislava, Bond doit surveiller un officier menacé de mort ; durant un concert de musique classique, Bond flashe sur la violoncelliste, Kara Milovy ; l’officier échappe à un attentat, mais en fait son assaillante n’est autre que la violoncelliste, Bond a volontairement refusé de la tuer lors de l’embuscade pendant qu’il la surveillait !
Bond fait passer l’officier de l’autre côté du rideau de fer par le biais d’une soute dans un pipe-line à vitesse rapide…
Bond veut démasquer Kara mais il se rend compte qu’elle est innocente et que son mari, le général Georgi Koskov, l’a manipulée…
Bond et Kara sortent ensemble et s’enfuient ; après une poursuite, ils se retrouvent en Afghanistan, ils seront capturés et devront éviter que le trafic d’armes s’amplifie…
Emprisonnés, ils parviennent à s’échapper et délivrent, dans leur fuite, un responsable des moudjahidines…
Ce dernier va bien les aider pour combattre Koskov, bien déterminé à éliminer Bond et Kara !
Mon avis :
Premier James Bond avec Timothy Dalton, ce « Tuer n’est pas jouer » est un pur régal, ça déménage dès l’entame et les moyens mis à disposition sont colossaux, les scènes aériennes (celle du début et celle, finale) sont à couper le souffle, on se demande encore comment elles ont pu être mises en scène, les cascadeurs sont vraiment expérimentés car cela n’a pas dû être facile !
Et puis il y a la magnifique Maryam d’Abo (vue dans « X Tro »), elle est superbe et donne une touche de féminité en tant que James Bond girl, c’est sans doute une des plus belles et les plus classes de toute la saga ; des séquences particulièrement inventives ponctuent le film (la sacoche du violoncelle utilisée comme une luge, la voiture bourrée de gadgets, l’évasion de la prison en Afghanistan) et c’est un vrai régal, les deux heures dix minutes passent comme une flèche et à vitesse grand V, tout comme l’action, ininterrompue !
C’est John Glen qui est aux commandes et « Tuer n’est pas jouer » est le digne héritier de « Rien que pour vos yeux » il figure dans le top ten des meilleurs James Bond, je crois bien que le savoir-faire de John Glen fait de lui le meilleur réalisateur de tous les 007, il n’y a pas photo, c’est lui qui nous a délivré les meilleures perles de la saga du célèbre agent secret…
Toujours ces paysages magnifiques et variés, toujours ces passages dantesques, toujours ce rythme de folie et toujours l’exploitation des charmes des James Bond girls, juste comme il faut, il est indéniable que c’est John Glen qui maitrise le mieux pour réaliser les James Bond et pourtant ce n’était pas chose aisée, John Glen est aux James Bond ce que Spielberg est aux « Indiana Jones », il est là pour faire le bonheur du spectateur et ça fonctionne à 100 %.
Le plaisir est encore une fois au rendez-vous et « Tuer n’est pas jouer », outre un scénario lisible et captivant, donne une nouvelle fois une pierre à l’édifice du mythe de James Bond, rendant crédible et attachant Timothy Dalton, la chose n’était pas aisée de prendre la relève de l’illustre Roger Moore qui fut une figure incontournable de 007…
Impeccable à tous les niveaux, «Tuer n’est pas jouer » est un délice à visionner sans la moindre modération !
Note : 9.5/10






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire