dimanche 22 octobre 2017

RATMAN de Anthony Ascot, 1988

RATMAN
de Anthony Ascot
de son vrai nom Giulano Carmineo
1988
Italie
avec Nelson de la Rosa, David Warbeck, Janet Agren, Eva Grimaldi, Werner Pochath, Luisa Menon
82 minutes
Nanar fantastique
Musique de Stefano Mainetti
Edité en VHS chez Delta vidéo
Inédit en DVD en France
Produit par Flora films
aka Quella villa in fondo al parco
Synopsis :
Une ile des Caraïbes, milieu des années quatre-vingts….
Un savant fou résidant sur l’archipel a réussi à créer, lors d’expérimentations scientifiques de mutations avec des rongeurs, un être hybride, mi-rat mi-singe, le monstre s’échappe de sa cage ; un photographe d’une revue de mode a élu domicile avec quelques- uns de ses top models sur l’ile ; alors qu’il prend des clichés de Marlis, une des mannequins, celle-ci découvre une tête de cadavre ensanglantée coincée entre deux rochers ; le photographe lui interdit de prévenir les autorités…
Peggy, un autre mannequin, sera assassinée ; sa sœur Terry doit arriver sur l’ile  pour reconnaître le corps à la morgue ; lors de sa venue à l’aéroport, elle sympathise avec Fred Williams, un écrivain ; Terry lui explique la situation et cela intéresse Fred, qui souhaite faire un article de tout cela…
Arrivée à l’institut médico-légal, Terry ne reconnaît aucunement les cadavres que la police lui présente, ce n’est pas le corps de sa sœur !
Marlis se fait agresser un soir, serait-ce donc ce mystérieux monstre mi-rat mi-homme ?
Les meurtres vont bon train et la police semble impuissante à élucider les crimes !
Fred Williams et Terry décident de mener eux –mêmes l’enquête, ce qu’ils vont découvrir est surprenant !
Mon avis :
Oulala mais c’est le bordel complet ce « film » !
Le Ratman ne fait pas peur du tout et semble totalement inoffensif, on lui met un coup de tatane et il dégage, non là vraiment « Ratman » c’est le pur gros nanar qui fait plus se bidonner que frissonner, on est au quarantième sous-sol du film grindhouse et on se demande encore ce qu’un acteur comme David Warbeck est venu faire dans une purge pareille !
L’avantage c’est qu’au moins on rigole et ce, dès le début, avec la séquence des photos sur la plage et la « découverte » de la tête de mort entre les rochers (le maquilleur on se demande où ils l’ont recrutés !) ; dialogues ineptes, scénario inexistant et continuité de l’histoire anarchique, « Ratman » est une insulte au film bis transalpin et les flics passent vraiment pour des blaireaux…
Quant à la photo du film on dirait que le budget a été cramé au bout de deux jours et qu’on a coupé l’électricité, dans « Ratman » 70 % se déroule de nuit et on y voit absolument que dalle !
Très peu de gore et des meurtres hors champs et indiscernables, si vous vous attendiez à de l’horreur, passez votre chemin ; « Ratman » est un film hyper mal branlé, même sur les séquences d’attaques du Rat on voit bien que la personne qui se fait agresser soulève et maintient l’acteur Nelson de la Rosa qui n’a juste qu’à bouger les jambes, du foutage de gueule à ce niveau tient de l’anthologique, il n’y a bien que les Italiens pour oser pondre un truc pareil !
Summum du ridicule, le « Ratman » se fait surnommer « Ratounet » (sic) par le savant qui l’a créé, c’est vraiment la poilade totale !
Bien sûr, il y a la belle Eva Grimaldi qu’on voit à poil de fond en comble dans une  scène de douche totalement gratuite et habituelle pour ce genre de grindhouse movie (comme Alexandra delli Colli dans « Zombie Holocaust »), David Warbeck fume clopes sur clopes, Janet Agren reste inexistante et son jeu est hyper fade et le final c’est juste du portnawak (« Ratounet airlines » mieux que la Lufthansa ou Easy jet), non là franchement on touche le bas de gamme du film d’exploitation…
Pas étonnant que « Ratman » ne soit jamais sorti en DVD dans l’hexagone, c’est pas près d’arriver qu’un éditeur se hasarde à le mettre en circulation tant ce film est nul et surtout affreux techniquement, si encore il y avait eu une recherche dans la manière de filmer ou une application quelconque dans les plans, ici c’est un zéro pointé !
Complètement nul et petit plaisir coupable pour les cinéphiles qui n’ont rien d’autre à se mettre sous la canine, « Ratman » souffre d’une sévère vacuité et n’a aucune qualité, à part le fait de déclencher les zygomatiques à quelques passages du visionnage, pour le reste on a un écran noir ou très sombre et quasiment que dalle !
A fuir lourdement !
Note : 1/10






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